I'm sure glad we're not lovers
L'odeur du soleil et des pleurs. Murs d'abandon, briques rongées. Les traversées à la rame. -ène moi. Dans un passé punaisé puis arraché, là où se trouve un peu du garçon qui. (Les rêves fantômes titubants, les chansons volées à deux, les éclats de rire dans nos peaux .) Et toi tu sais la pluie sèche qui craquèle les poumons et c'est comme si elle était la seule à comprendre, la seule à pouvoir s'écraser plus fort que nos instants sur les pavés. J'aurais peut-être voulu rien qu'une fois voir la terre l'océan sans la nausée, sans leurs horizons. (Mais que sont encore les promesses.) Dans les ronces, les framboises d'une petite fille qui n'a pas grandi avec ce corps, saignent.
Par aubes, le Mercredi 12 Mars 2008, 18:23.
Commentaires
ecilora
12-03-08 à 20:11
J'ai les mots qui s'emmitoufflent sous l'écharpe et qui ne veulent pas se laisser ici.
Alors je reste sans voix.
Bisourires
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Re:
aubes
16-03-08 à 15:52
Mais une phrase pour dire le silence suffit très largement. :)
Bisourires mademoiselle.
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passionnee-par-les-reves
13-03-08 à 18:45
La ponctuation est si... parfaitement mystérieuse entre tes mots. Elle les rend encore plus aérien, encore plus léger, leur donne encore plus de sens. Je suis impréssionnée et envieuse de cette jolie façon d'utiliser la langue française dans les intervalles de ta vie.Pour ça par exemple :"Dans un passé punaisé puis arraché"...
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Re:
aubes
16-03-08 à 15:56
Depuis que tu laisses des commentaires tu sais que je suis maladroite pour répondre à ce genre de mots, mais si tu savais ce que ça me fait. Du bien. Merci pour ce sourire en coin, chaque fois.
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