Where is the love
Avoir cessé de traverser la route en imaginant le choc de ma tête, l'explosion de mon corps contre le bitume ne veut pas tout dire, pourtant.
Quand même j'aurais voulu partager le printemps avec quelqu'un mais ce n'est assurément plus qu'un détail et, je mise l'inattendue légèreté des jours sur d'autres rencontres.
Et je ne fais que projeter le moment où tu viendras où je ne saurai que te rire au nez, rire, rire, se démanteler et son passé de rire, de tout son large et de tous ses travers, vivre à nouveau de se moquer qu'un jour on nous a eu mal, on nous a eu souffrir. Putain. Rire. Rire comme je l'ai fait dans ton dos mais rire dans ta pleine figure et savoir que ça fait le bruit d'une gifle, au moins autant douloureuse que la lente incision de ta prétention de ton égocentrisme dans cette partie de mon être qui était pourtant, à ses dépens, sur le point de se rendre.
Par aubes, le Mercredi 14 Mai 2008, 21:06.
Commentaires
inconsciente
14-05-08 à 23:04
Comme je te comprends...
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Re:
aubes
15-05-08 à 22:05
Et, est-ce (mal)heureux ?
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passionnee-par-les-reves
18-05-08 à 00:46
Y' a des mots sur lesquels je butte en me disant "Mais ils existent mais ne sont pas employer dans leur contexte habituel". Et en fait. Là et toute l'originalité de tes écrits et c'est ce qui fait leur beauté je crois.
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Re:
aubes
19-05-08 à 23:07
Je crois que c'est quand je ne trouve pas les mots habituels, ceux qui normalement devraient définir ce que j'essaie d'esquisser. Ou quand ils me semblent définitivement faux. Avec d'autres mots les limites sont plus floues et je ne peux plus me dire non, ce n'est décidément pas ce que je veux dire, parce qu'alors je leur attribue ma signification, propre au contexte. Et on en fait ce qu'on veut. J'envie ceux qui savent n'écrire qu'avec (ou presque) de tels mots. Et puis je me répète aussi mais, merci. Encore.
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