Run
Matins. Cafés. Envie de couleurs. Quelque chose fourmille, quelque chose se réveille. Il faudrait travailler et la tête n'y est jamais. La peur la hâte et tout un tas de sensations ineffables entremêlées dévalent le thorax jusque dans le ventre et ça bouillonne, je ne sais pas bien pourquoi, il n'y a personne pourtant, pas de garçon, mais encore moins de vide. Peut-être est-ce parce qu'alors il y a de la place pour tout et tout le monde, et c'est un formidable mélange, d'inépuisables suites bousculées et sous les côtes un film à l'accélérée.
Par aubes, le Samedi 17 Mai 2008, 18:20.
Commentaires
adagio
20-05-08 à 21:27
Le rythme de tes phrases semble refléter exactement ce que tu ressens à l'intérieur de toi ; difficile d'en dire quoi que ce soit. Cela se lit, se relit, se laisse emporter, s'envole puis revient.
C'est clair en tout cas que ce n'est pas vide là-dedans ;)
Quelle ébullition !
:)
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Re:
aubes
23-05-08 à 00:47
:)
Merci.
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