Find another end
Le sol je me souviens du sol juste sous ma tête, et de toute cette nuit grise et noire, ta silhouette peut-être ta voix basse et mes genoux repliés. Ce matin j'ai eu peur je t'ai téléphoné et tu as répété mes paroles alcoolisées mais si vraies, si vraies. Je n'aurais peut-être pas dû jouer l'étonnée même si je l'étais, et comme si je n'avais pas voulu dire ça. Ce matin un flot de soleil sur mes cheveux et à contre-jour de ton visage, nous nous embrassions à nouveau et j'ai dit que je regrettais. Tu avais dit au téléphone quelques instants plus tôt, il paraît qu'alcoolisé on dit toujours la vérité. Je n'ai pas précisé à quel point c'était le cas. J'ai l'estomac encore retourné, la nausée s'enroule et s'étale, il n'y a pas d'ordre dans mes pensées pas de logique dans mes cheveux. Je me demande combien de temps encore j'écrirai comme si tu lisais ces paroles, combien de temps encore j'agirai comme si moi aussi je pensais que tout cela pouvait mener quelque part.
Par aubes, le Samedi 7 Mars 2009, 10:47.