En flacon le parfum d'un cerisier en fleurs
Vide. Vide. Vide. Les journées compressées entre des cahiers de cours, les heures qui se délient plus vite que les mots qu'on lit. Un muffin double-chocolat s'effrite entre nos mains et donne une consistance à la matinée. Des dates pour quelques soirées dans les semaines à venir. Je dis oui sans situer, je n'aurai sûrement rien d'autre à faire. Il n'y a que demain et l'été qu'on n'espère plus. L'été qui a glissé comme un châle ou un pan de pull sur l'épaule et son absence qui donne froid.
Par aubes, le Mercredi 5 Septembre 2007, 16:57.
Commentaires
ecilora
09-09-07 à 20:38
Aujourd'hui qui s'étale déjà au passé. J'aime pas ça. Quand tout s'affole et que tout file entre les doigts. Trop occupée à tout sauf de soi. Vide. Et prendre le temps. Juste un instant. :)
Bisourires
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Re:
aubes
09-09-07 à 21:09
Ou une journée. Même si théoriquement, on ne peut pas se le permettre. Aujourd'hui j'ai traîné en pyjama et ça fait du bien. :))
Bisourires
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passionnee-par-les-reves
09-09-07 à 23:29
Pas d'été et pas de vacances, je crois que celui-ci avait vraiment un goût amer. Pour beaucoup.
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Re:
aubes
10-09-07 à 17:44
Je crois aussi. Mais l'amertume s'efface un peu à savoir qu'on n'est pas seul à la ressentir.
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