Way over mountains
A la cafétéria nous avons ri de casser toutes nos cuillères en plastique sur cette part de tarte aux pruneaux, le soleil arrivait à l'horizontale sur nos dernières heures de cours et plus tard sur le marches en pierre au bord de la BU je partageais avec Ma une barre de céréales. Une énième paire de bottes complète désormais ma collection, je suis rentrée dans la nuit. Hier G. m'attendait sur un banc et le retrouver était mieux que tout. Un thé fumant, les rues les magasins, marrons chauds, un banc au bord de l'eau, le crépuscule sombrant, il a murmuré qu'il, m'attendrait. Moi je guette, peut-être en vain, un message de l'inconnu aux yeux noirs, et peu importe. Je crois que je me trouve dans une barque encerclée d'horizon alors je rame, sans penser à plonger.
Par aubes, le Mercredi 21 Octobre 2009, 19:22.
Commentaires
ecilora
19-11-09 à 22:18
De celui-là et celui qui suit. Il y a juste un sourire en coin. A la dernière phrase. Toujours. Ce sont des images si justes. Des états d'âme bercés de douceur.
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Re:
aubes
19-11-09 à 22:27
J'aime bien, savoir ce sourire en coin. Alors j'en ai un aussi.
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LiliLou
04-12-09 à 00:31
A force de reculer, je saisis beaucoup.
C'est un peu comme prendre le train et regarder le paysage défiler à l'envers.
Ta façon de décrire est fascinante. Juste quelques détails, des phrases simples, douces et posées.
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Re:
aubes
05-12-09 à 18:57
C'est chouette de savoir que l'on peut comprendre aussi en reculant. La comparaison du train avec le paysage à l'envers me semble parfaitement appropriée.
Toi tes commentaires sont apaisants.
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