In w*nderland
Le soir je pleure et les larmes laissent des traces noires sur mon visage, j'écris à G. pour dire qu'aujourd'hui, ça fait mal, je mets mon bonnet blanc à pompon pour sortir, nous récitons un poème à cinq devant la classe, je m'endors au milieu de l'après-midi, me réveille en sombrant dans des rêves étranges, sors du four un gâteau doré, imagine l'été tandis que la neige tombe, inlassable:
*
Une semaine ne passe même pas et nous fondons la première glace de l'année. Parce que dehors il y a du soleil j'ai hésité à mettre mes nouvelles chaussures rouges, avant de décider qu'il était encore trop tôt. Je conduis aux côtés de mon père sur des routes de campagne baignées de cuivre, je dessine Paris, mon été et l'automne d'une main gauche. Je réalise de plus en plus qu'il faut des projets pour se tenir battant.
Par aubes, le Mardi 16 Mars 2010, 20:33.
Commentaires
passionnee-par-les-reves
20-03-10 à 20:38
Vrai, cette dernière phrase et vraie de chez vraie.
Pour le reste, j'aime bien l'idée de dessiner de la main gauche, et moins ce qu'elle sous entend.
Ca ira..., ca va toujours un moment donnée, parce que ca ne peut plus aller mal, simplement pour ça.
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Re:
aubes
26-03-10 à 10:57
(Je n'écris jamais, ne dessine jamais de la main droite.) Ce qu'elle sous-entend, peu importe. Les choses vacilleront toujours un peu.
Et je n'y avais jamais pensé ainsi, et ça semble juste... Parce qu'un jour ça ne peut plus aller mal.
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