Nus pieds
Il n'y a plus de nuances de couleurs, de caractères en gras ou en italique, ni de souligné, ni de tracé d'ailleurs et tant mieux. Septembre, figues, terrasse, bateau, train, vélos, ciel étoilé, rendez-vous manqués. J'ai l'impression d'être cette jeune fille au visage inconnu mais familier que l'on observerait dans un film quelconque, appuyée au bord de sa fenêtre ouverte, son appartement ou son hôtel, dans une ville un peu trop grande, à regarder un orage d'été s'émietter sur le boulevard. Je regarde les choses, les gens, les journées et je me pose trop de questions, et je rêve de courir sous la pluie. Je me suis demandé plusieurs fois d'où venait mon envie insatiable de partir. D'autres pays, d'autres villes, d'autres comptes à rebours jusqu'à ce qu'il soit impossible de reculer. Peut-être la hâte du retour. Quand on revient, on est comme un aventurier: on a survécu, on a vu plein de choses, on a trop d'histoires a raconter, et il y a ceux qui vous attendent impatiemment. Il est terriblement temps que je trouve d'autres chemins pour jouer à l'héroïne.
Par aubes, le Lundi 13 Septembre 2010, 22:10.
Commentaires
mélie
14-09-10 à 11:03
si tu en trouves d'autres, tu me diras ? je cherche encore.
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Re:
aubes
21-09-10 à 21:44
Oui je te le dirai. Je suis soulagée de savoir que tu cherches toi aussi.
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ecilora
14-09-10 à 11:43
Pour le moment, c'est comme si je n'avais encore rien trouvé de mieux. Les départs et les retours aigre-doux...
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Re:
aubes
21-09-10 à 21:47
C'est peut-être inégalable. Incomparable. Irremplaçable?
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