'Cause it's all in the hands of a bitter, bitter man
Je suis tombée amoureuse de l'accent italien du vieil homme au bout du fil. Dedans, il y avait des histoires et des éclats de rire.
Il flotte dans la maison une odeur de gâteau. Que mon père et ma mère ont fait, ensemble.
Je n'ai pas cessé d'écrire et d'effacer un message que je ne lui ai jamais envoyé. Je voulais dire que je pensais à lui.
Derrière notre banc, un couple arrêté au milieu du chemin attendait son enfant qui courait les rejoindre. L. a mis le doigt sur cette scène banale que je n'aurais pas remarqué en disant qu'elle espérait que ça lui arriverait un jour.
Je ne suis pas guérie de lui mais je le tais et ça fait mal de l'écrire.
Il y a des souvenirs douloureux et l'automne donne un goût amer au soleil aujourd'hui. Mais il y a aussi des projets, des rêves, des envies. Des futilités du quotidien auxquelles il me prend parfois la folle envie de croire.
Par aubes, le Samedi 13 Octobre 2007, 15:38.