Laisser entrer la lumière
Oh les crevasses que l'on se créé. Lorsqu'on a vingt ans, à peine, que l'on tente de construire la vie et d'y mettre un peu tout ce que l'on voudrait - tant de choses qui ne pouvaient jamais cohabiter.
Les fossés, les rocs aux dents pointues, sur lesquels on se fait trébucher, un peu ivre de tous ces sentiments dont on ne sait rien, dont on ne fait que découvrir l'intensité.
Oh les profondeurs que l'on tranche, dans le coeur d'un être dont on sait si peu, si ce n'est qu'on pense l'aimer.
L'on me parlait de conséquences, et je ne savais que trop bien ignorer ce que je ne voulais entendre. C'est donc vrai. L'on passera donc toute une vie dans la peau que l'on s'est créé et la peau n'oublie jamais vraiment. La peau de l'âme, non plus.
Au bord de ces précipices, il n'y a que le présent à saisir désormais, à vivre de tout coeur, à nouveau, comme si nos surfaces n'avaient jamais été blessées. Et par les fissures de nos êtres, laisser entrer la lumière.
Par aubes, le Mercredi 11 Novembre 2015, 12:26.
Commentaires
Maintenant
minuits
12-05-16 à 10:58
Je te découvre par hasard - ou presque - et même si ces mots datent d'il y a des mois, ils flottent doucement en moi. C'est beau la manière dont tu fais danser les phrases. Écris-tu encore ? Ailleurs, peut-être ?
Douce journée ou tendre nuit.
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Re: Maintenant
aubes
05-06-16 à 23:52
Merci pour tes mots et cette trace de ton passage.
J'écris encore, oui, si tu reviens tu le verras ci-dessus. J'aimerais écrire davantage.
Belle journée ou paisible nuit, à toi.
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