Bring, bring, bring your flowered hat We`ll take the trail marked on your father`s map
Trois heures du matin j'ai soleil les au revoir sonnent comme un rien, les au revoir sonnent comme les rues de nuit matins blanchis, je n'ai pas pleuré, pas pleuré les joues de désert. Serré dans les bras ce n'était rien pourtant je n'ai rien regretté je crois, c'était étrange et moi seulement une ombre. Ce n'est pas que c'était vide mais je n'ai pas su, je n'ai pas su et je ne m'en veux plus, de tout coeur j'espère avoir changé de tout corps je souhaite dénouer ces trois années, les laisser au port comme des amarres en détresse, amants impatients, défaites abandonnées, on ne reviendra que pour les souvenirs, que pour les souvenirs, le reste est vécu et usé. Le reste n'a besoin de rien et moi non plus, là tu peux te rouler en boule dans cette valise je te laisserai tranquille et je voudrais pouvoir le promettre, tu sais il n'y a déjà plus de place dans mes bagages. Parce qu'à vrai dire, j'essaie de ne pas emporter, les valises à tenir à la main, parce qu'à vrai dire je ferai exprès de les oublier, sur un quai d'aéroport une piste de gare un matin de départ.
Par aubes, le Samedi 5 Juillet 2008, 13:55.
Commentaires
passionnee-par-les-reves
11-07-08 à 23:58
J'aime beaucoup cette enchaînement de tout et de rien. Surtout de tout en fait, surtout de toi.
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Re:
aubes
12-07-08 à 01:39
Et lui alors, pourquoi il m'a aussi encore souri?
Peut-être que ça donne envie de sourire un peu, quand tu dis que tu aimes. Peut-être que c'est le toi de la fin.
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