- - Do you really want to live forever

Do you really want to live forever

Crié, la nuit les insomnies, il y a des images qui courent plus vite que toi, ce ne sont pas les bonnes.
Je devrais avoir le visage sous les chemins que nous glissions à vélo, ce jour-là, j'avais vu un colibri près des vignes, je vous regardais rouler dans l'après-midi transparent et aveugle devant et je me disais silencieusement, le chemin large et droit, ce doit être une image du bonheur - si je pouvais la capturer. (Ca n'aurait plus jamais pu être pareil) Nous étions montés à tour de rôle sur la vieille voiture bleue et rouillée pour une photo, moi je ne pensais qu'aux toiles d'araignées.
Ou dans les vagues, mes yeux il n'y avait que la mousse et l'océan entier sur mon corps j'écartais les bras, silhouettes de ma soeur et Pal fondaient aussi, et ça suffisait.
Sur cette pelouse le soleil perdait consistance nous étions là les cinq il y avait des fraises et des framboises et quelque chose de très simple. Rester un peu sur Haight Hashbury, reprendre Highway One, frire le temps dans ce jardin autour de la grande table de nuit, avoir froid encore tard le soir et se forcer, à garder les yeux grand, grand ouverts.

Par aubes, le Jeudi 7 Août 2008, 04:07.

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Commentaires

ecilora

11-08-08 à 11:49

Le chemin large et droit, peut-êtrre. Je crois que je préfère les chemins sinueux et tourbillonants. Ceux où l'on tressaute au moindre mouvement des herbes hautes. Ceux où un coup d'oeil sur la droite peut laisser le temps en suspension. L'inconvénient des lignes droites, est certainement, que l'on voit tout se profiler à l'horizon. Silhouettes en contre jour. A partir de là. Attentre et appréhender aussi. Je préfère les chemins sinueux. Même si en pleine nuit, ils peuvent être noirs et terrifiants. Ne suffira alors qu'à garder les yeux grands, grands ouverts et de compter les étoiles...

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Re:

aubes

12-08-08 à 00:44

Tu me fais frissonner avec ta façon de parler des chemin sinueux. Ca a des allures de contes et de loups garous. Heureusement que les contes sont faits pour finir bien. Avec les étoiles. Clichés, clichés.
(Mais j'aime me dire que l'évidence peut être bien plus sournoise qu'on n'imagine.)

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passionnee-par-les-reves

13-08-08 à 23:20

Commen fais-tu?Pour avoir l'océan entier sur ton corps?

Le plus beau 'là-dedans', c'est ette simplicité justement.J'y vois un peu le club des cinq. Cette simplicité qui franchement, et parfois très difficile à trouver. Ne serait-ce que pour les prix des fraises et des framboises, et aussi pour la vieille voiture bleue. C'est ça qui rend ta simplicité execptionnelle, juste pas ordinaire.

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Re:

aubes

14-08-08 à 22:03

Comment fait-on, pour parler des étoiles? C'est pareil.

Belle, difficile à trouver, pas ordinaire. Voilà peut-être pourquoi il y a dans cette simplicité, un des arrières-goûts de ce qui est si communément appelé bonheur.

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Re:

passionnee-par-les-reves

14-08-08 à 22:11

Le bonheur n'est jamais commun; En tout cas je crois. C'est un des 'trucs' que j'ai le plus de mal à trouver. Il n'est pas commun parce que personne ne se satisfait des mêmes choses.

Je crois que c'est pour ça.

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