Silhouettes
Les nuits sont courtes et arrachées. Bientôt il faudra bifurquer. N'importe où mais quelque part, il faudra. Et je me demande où sont passés nos étés, nos heures de chaleur, nos rires des rues désertes, nos questions dans le noir, nos jalousies nos innocences et toutes nos premières fois. Ce qu'il peut bien rester de vivant sous les décombres des souvenirs, qu'est ce qui a dérobé nos fins du monde. Qui est en train de retenir nos histoires, celles qui n'ont pas de fin, derrière les pans de l'âge -bientôt désuet- où l'insouciance nous sauve encore.
Par aubes, le Mardi 12 Février 2008, 23:09.
Commentaires
Monsieur
13-02-08 à 23:09
( )
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Re:
aubes
14-02-08 à 17:48
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