In the day, in the night, say it right, say it all

Je me réfugie ici pour l'instant. Je sais pas si je m'y sentirai très bien, mais ça ira. Je veux juste écrire, je me fiche du reste.

Je rentrais tout à l'heure sous les derniers voiles du crépuscule- les plus sombres. J'ai monté le son dans mon Ipod. Un souffle tiède est passé sur mon visage et dans mes cheveux. Ca m'a rappelé l'été dernier et j'ai eu le vertige. Je me suis allongée deux minutes sur le bitume en pente devant chez moi. Les premières étoiles perçaient la nuit. J'ai observé leur scintillement en tentant de me rendre compte de leur taille et de la distance qui les sépare de la terre. Je n'ai pas réussi je crois. Ce ne seront toujours que des centaines de perles accrochées aux pans d'un ciel tout proche.
J'ai quand même eu le vertige- encore. Une fraction de seconde où je me suis imaginée l'univers, et mon corps là, collé au sol.

J'ai des envies de soirées éclairées à la bougie. J'ai envie de consumer mon été dans des verres en plastiques, des volutes de fumées, des regards insistants, des frissons, des baisers, des nuits qui s'étirent jusqu'à des aubes qui n'effacent pas tout.

Par aubes, le Mercredi 25 Juillet 2007, 23:15.

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