Je ne suis là pour personne
Il y aurait tellement de choses, et puis tellement rien. Oublier le manque de sommeil et le café à en devenir saoûle, oublier comme on n'en pouvait plus, oublier les berceuses grinçantes de promesses qui ne se tiennent jamais. J'ai marché dans le soleil craquant des feuilles mortes. Bu du vin avant de lui ouvrir la porte. Le suivre dans ma chambre, le faire sortir par la fenêtre une heure plus tard. Les cheveux défaits, la télé grésillante. Novembre, déjà, je n'ose pas y croire.
Par aubes, le Samedi 3 Novembre 2007, 18:31.