Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Page principale

Ma robe à fleurs sous la pluie de novembre

Dans le petit canapé en osier, ou en oseille je ne sais plus, la différence, nous avons parlé longtemps, et trop fort. Il y avait sur la table un chocolat chaud, un blueberry muffin et verre de carcadé. Nous avons ri à nos points communs et avant de se quitter, juste à l'abri de la pluie, nous nous sommes dit que nous irions ensemble à Londres. A cent mètres de chez moi j'ai couru pieds nus sur le béton détrempé, mes chaussures à la main, et dans la glace après avoir enfin ouvert la porte, mes épaules nues étaient dégoulinantes.

Par aubes, le Mardi 19 Août 2008, 23:12.

Laisser un commentaire

Commentaires

Cha

20-08-08 à 09:51

Tu vois quand je disais que la vie, tu la décrivais bien. C'est ça, la vie. Courir pieds nus, rire, un chocolat chaud... :)


Re:

aubes

aubes

21-08-08 à 00:57

Il est vrai qu'en ces quelques moments, je ne me suis sentie rien de moins que vivre.
Le plus souvent, on n'en prend réellement conscience que lorsque ces instants sont passés, d'abord trop occupés que l'on est à. Vivre. Tant mieux. Je crois.

:)


Poétique des coquilles

Le-locataire-du-3e

Le-locataire-du-3e

20-08-08 à 11:33

Et as-tu eu le vertige, à contempler ainsi ton propre corps irisé par le prisme des gouttes ?

Toujours à la recherche d'un système, d'une règle (car tout est règle, même celle de ne pas en avoir), nous buttons contre l'incompréhension des choses et des hommes. C'est l'irréalité qui t'entravait les autres jours.

Mais là, ça coule, tout chaud, entre tes doigts. C'est parce que la même pluie coulait en toi. Qui sait, des larmes de joie ?


Re: Poétique des coquilles

aubes

aubes

21-08-08 à 01:00

Comment sais-tu? J'aurais très bien pu ne rien ressentir. En effet. Un vague et certain trouble.
(Tout comme lorsque j'ai lu ton commentaire.)

Les larmes de joie ressemblent sur les joues à toutes les autres, à l'été qui doucereusement s'écrase.


passionnee-par-les-reves

passionnee-par-les-reves

24-08-08 à 22:47

Quand je lis ça, je me dis que toi, toi tu réussis à choper le bonheur d'un instant.


Re:

aubes

aubes

27-08-08 à 19:08

Sans m'en rendre compte. Les mots que l'on laisse à la suite des miens ici m'ouvrent souvent les yeux.

Je suis heureuse, que tu le voies ainsi.