Me feriez-vous valser
Ce serait le titre. Il y aurait une jeune fille aux cheveux auburn, il y aurait la mer d'automne, il y aurait une maison de vacances désertée et évidemment un peu de guitare espagnole. Il y aurait des souvenirs colorés, des photos en lente rafale, de la contradiction à tous les degrés et bien sûr le goût des cerises. Des fenêtres donnant sur un soleil aveugle et du bleu. (Peut-être sur les volets, peut-être sur les rayures de sa robe, ou dans ses yeux, ou sur la peinture d'une vieille tasse écaillée.) Il y aurait les sentiments compressés douloureusement sous la poitrine, un peu de mélancolie déguisée de joie de vivre mais pas de pluie, surtout. Des portes en bois, des cris murmurés, des regards détournés. De l'innocence reniée. Quelque chose d'un peu dramatique et d'un peu insouciant. La vie qui passe par morceaux, et la douleur qui persiste par - (la joie qui perce par lambeaux).
Il n'y aurait, personne pour t'expliquer la fin.
Ce serait un de ces films que tu oublierais avoir vu dès le milieu du générique (durant lequel je ne serai plus là pour t'embrasser).
J'espère qu'avant de remarquer le conditionnel et surtout le seul futur dans l'histoire, tu me feras valser.
Par aubes, le Mercredi 17 Juin 2009, 18:38.