Que le temps nous est compté
De grands sièges rebondis, du jazz pour musique d'ambiance. Parler futilités. Au moment de l'addition le serveur nous dit c'est la maison qui offre, et on sort du restaurant chic en nous retenant de rire.
Mat s'exclame me regarde pas comme ça, et répète que je me fous de lui. Les gens croient souvent que je me moque d'eux, dans ma tête, et je le nie toujours très mal. Sur le trottoir devant chez moi, parler piano.
Ce dont j'ai peur, vraiment, c'est que demain l'on se dise c'est dommage... d'avoir passé l'âge.
Par aubes, le Vendredi 28 Décembre 2007, 17:07.