Wait for the light, to break through the summer night

Flottant un peu dans le cuir brun-usé de mes bottes j'ai marché dans la nuit entre les maisons inconnues. Je l'ai rejoint, la salle vide, mes cheveux en boucles désordonnées, son corps, ses lèvres un goût de déjà vu et par la fenêtre la lune fuyait. Et puis c'était comme toujours dans la petite voiture, ça aurait pu être un énième bout de refrain mais je lui ai demandé de s'arrêter en bas de la pente, comme avant que je parte au bout du monde. Il a baissé les sons de la radio je distinguais à peine ses traits et je me suis mise à trembler.
Je ne sais pas au bout de combien de temps la petite voiture a démarré ensuite, moi je remontais la route et tout comme avant que je parte pour le bout du monde, j'ai fondu en larmes. Je crois que je ne comprenais pas vraiment, ou peut-être si. Dans la maison j'ai refermé la porte sur moi, j'ai dit à mon chat que j'étais partie pour la deuxième fois, et je crois qu'il ne comprenait pas vraiment, ou peut-être si. Et puis je suis allée travailler le lendemain, il y avait le soleil et il y avait la vie.

Par aubes, le Dimanche 4 Octobre 2009, 20:16.

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